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Formation professionnelle : la FHP souhaite le maintien d’une politique de branche

Communiqué de presse

PARIS — La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) regrette l’opposition de deux organisations syndicales, la CGT et FO, à l’accord de branche sur la formation professionnelle, le rendant nul et non avenu. Elle réaffirme cependant son attachement au maintien d’une politique de branche.

« Après des mois de négociation, nous pouvions espérer un accord gagnant-gagnant pour les établissements et pour les salariés. Même si nous respectons l’opposition formulée par ces deux organisations syndicales, nous la regrettons fortement car, dans un contexte tarifaire et économique difficile, le montant de la contribution conventionnelle (0,4%), qui venait en complément de l’obligation légale (1%), représentait un véritable effort pour nos établissements », affirme Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1.000 cliniques et hôpitaux privés employant 150.000 salariés.

Après des mois de négociations, le projet d’accord de branche sur la formation professionnelle a été signé par la FHP et le Synerpa au lendemain de la Commission mixte paritaire le 27 mai. Trois syndicats, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, avaient décidé de signer cet accord. La FHP salue leur engagement et leur courage dans cette négociation. Cependant, la CGT et FO ont fait valoir leur droit d’opposition sur cet accord. Ces deux syndicats bénéficiant dans la branche d’une représentativité supérieure à 50%, l’accord sur la formation professionnelle est considéré comme nul et non avenu.

L’opposition à cet accord met un terme à la politique de formation de branche en renvoyant le soin aux seuls établissements de gérer la politique de formation.

« Cet accord représentait des avancées importantes pour les salariés, comme pour les entreprises de la branche. Il permettait notamment, au travers de la valorisation des forfaits de professionnalisation, un financement sans reste à charge pour l’entreprise ou les salariés de la promotion professionnelle vers les métiers d’infirmiers et d’aide soignants », a souligné le président de la commission sociale de la FHP, Jean-Louis Maurizi.

La FHP déplore l’attitude des organisations opposantes, de nature à mettre en péril la branche elle-même qui est historiquement fondée sur deux piliers, la formation professionnelle et la convention collective, et qui se trouve donc fortement ébranlée et même réinterrogée par cette opposition majoritaire.

« Nous gardons l’espoir toutefois que la responsabilité des acteurs de la branche et le retour à la raison des syndicats opposants nous permettront de continuer à faire vivre la politique de formation de branche, qui est garante de l’évolution de nos salariés et de la qualité et la sécurité des soins dans nos établissements », conclut Lamine Gharbi.

A propos de la FHP
La FHP regroupe 1.000 cliniques et hôpitaux privés qui assurent chaque année la prise en charge de 9 millions de patients. Environ 150.000 salariés (personnels de soins, administratifs et techniciens) travaillent dans les établissements de santé privés et 40.000 médecins y exercent. Les cliniques et hôpitaux privés prennent en charge :

· 54% des interventions chirurgicales
· près de 66% de la chirurgie ambulatoire
· 2,5 millions de passages dans 130 services d’urgences
· Un accouchement sur quatre
· Près d’un tiers (32,5%) des soins de suite et de réadaptation
· Plus de 17% des hospitalisations psychiatriques
· Près de 20% de l’activité d’hospitalisation à domicile (HAD).

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