Les centres SOS Urgences Mains privés en grève contre le projet de loi de santé
La grande majorité des 36 centres privés agréés SOS Mains est en grève depuis lundi afin de protester contre le projet de loi de santé.
La grande majorité des 36 centres privés agréés SOS Mains est en grève depuis lundi afin de protester contre le projet de loi de santé.
La FHP déplore que la concertation réclamée par les professionnels n’ait pu être engagée depuis des mois et regrette le peu de contact entre les syndicats médicaux et le ministère, contrairement à ce que celui-ci avance.
La FHP, qui demandait la réécriture du projet de loi de santé sur quatre points majeurs du texte portant création du Service public hospitalier, prend acte des avancées pour la défense du secteur hospitalier privé.
Le projet de loi de Marisol Touraine prévoit que les établissements privés ayant des praticiens exerçant en secteur 2 ne pourront faire partie du futur service public hospitalier et seront donc privés des financements des missions de service public, qu’ils exerçaient jusque-là.
La FHP juge largement insuffisantes les propositions du gouvernement pour réécrire le projet de loi de santé et maintient son appel à une cessation totale et illimitée d’activité à partir du 5 janvier dans les 1.000 cliniques et hôpitaux privés.
Une délégation de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), reçue aujourd’hui au ministère de la Santé, a dressé à sa sortie un constat d’échec et une situation de blocage complet dans ses discussions avec Marisol Touraine.
La FHP-Dialyse réclame un nettoyage juridique des textes règlementaires en vigueur qui datent de 2002, puisque les modes d’organisation, de prises en charge des soins et d’évaluation continue de la qualité des soins ont évolué au sein des établissements.
Fédérant 12% des cliniques privées indépendantes, des établissements plutôt de grande taille, le groupe coopératif représente désormais 20% du chiffre d’affaires du secteur privé de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) en France.
La FHP s’élève contre une loi d’étatisation, bureaucratique et coûteuse, qui risque de provoquer une désorganisation complète de l’offre de soins sur les territoires, sans s’attaquer aux vrais enjeux d’efficience sur fond de déficits structurels béants.
Diverses professions paramédicales sont ouvertes par la voie de l’apprentissage : infirmiers diplômés d’Etat (IDE), kinésithérapeutes, aides-soignants, psychomotriciens, etc.
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