Le texte programme l’éviction des cliniques privées du système de soins et conduira à une étatisation sans précédent du système sanitaire français, sans s’attaquer aux vrais enjeux de réformes structurelles.
La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) regrette que la question de l’efficience ne soit pas au cœur des choix politiques dans un pays où les déficits sont abyssaux.
Ces dix propositions pour améliorer l’efficience du système de santé portent à la fois sur des mesures d’économies à effet immédiat et d’autres réformes plus systémiques pour retrouver une capacité d’innovation et de compétitivité.
La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP)dénonce une politique publique de retour à un hospitalo-centrisme rétrograde, une volonté d’éviction de l’hospitalisation privée sur des critères arbitraires et une réforme contraire à l’intérêt des patients.
Le rapport sur les coûts hospitaliers publié lundi par l’ATIH confirme que la prise en charge des patients coûte deux fois moins cher en clinique qu’à l’hôpital, soulignant ainsi l’efficience du secteur et l’économie pour la collectivité.
Les cliniques et les médecins libéraux seront évincés du futur service public hospitalie (SPH). Pour la FHP, cela reviendrait à inscrire dans la loi l’exclusion des 1.000 cliniques et hôpitaux privés, des 42.000 médecins libéraux qui y exercent, des 154.000 salariés qui y travaillent, et des 8 millions de patients qui s’y font soigner chaque année.
Le montant des économies (280 millions d’euros par an) annoncé par l’assurance maladie et qui pourraient être réalisé en faisant sortir les mamans au bout de trois jours des maternités, au lieu de quatre aujourd’hui, est fortement improbable.
Ce fameux tarif journalier des prestations (TJP), facturé par les hôpitaux publics génère un surcoût annuel non justifié d’un milliard d’euros pour la collectivité au détriment des patients et des complémentaires.
Il est nécessaire de réaliser des économies à l’assurance-maladie pour peu que celles-ci soient fondées sur le principe d’efficience des dépenses. De nombreuses pistes de réformes du système de santé, connues et rappelées année après année par la Cour des Comptes, sont toujours inexplorées.
Les tarifs hospitaliers ne servent pas à financer de quelconques missions, qu’elles soient ou non différentes, mais à rétribuer des prestations de soins identiques d’un secteur à l’autre, chacune avec ses degrés de sévérité. Il y a 2.590 prestations de soins, il y a donc 2.590 tarifs (ou GHS). C’est une tarification à l’acte.
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