Le nouveau coup de rabot sur les tarifs du traitement de l’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) par hémodialyse en centre, avec une baisse de 4,7% pour 2017, porte la baisse des tarifs à 15% sur la période du quinquennat.
Le Syndicat des néphrologues libéraux (SNL) et la Fédération de l’hospitalisation privée de dialyse (FHP-Dialyse) mettent en garde contre les discours caricaturaux, des études économiques de coût biaisées et l’orientation délétère des politiques publiques visant à réduire les moyens des traitements de dialyse pour les patients en insuffisance rénale chronique terminale (IRCT).
La Clinique de l’Alma propose une offre de soins complète en chirurgie, en médecine interventionnelle endoscopique, en cancérologie et en dialyse dans un environnement tout confort et entièrement rénové. Plus de 90 experts parmi les meilleurs y exercent leurs spécialités au quotidien.
La FHP-Dialyse rappelle que le seul argument économique selon lequel la dialyse à domicile coûte moins cher – en grande partie en raison des économies générées sur les transports – ne peut suffire à lui seul à déterminer une politique de santé publique.
La FHP-Dialyse et la FHP-MCO (médecine-chirurgie-obstétrique) expriment leur étonnement devant les nombreuses erreurs de chiffres et d’analyse contenues dans le rapport de la Cour des Comptes sur la Sécurité sociale 2015, publié la semaine dernière, dans son chapitre sur l’insuffisance rénale chronique.
La baisse historique et inique de 4,80% des tarifs 2015 de dialyse pour le secteur privé risque d’avoir un impact dévastateur sur les petites unités de proximité, au détriment de la qualité des soins qui va se dégrader pour les patients.
La FHP-Dialyse réclame un nettoyage juridique des textes règlementaires en vigueur qui datent de 2002, puisque les modes d’organisation, de prises en charge des soins et d’évaluation continue de la qualité des soins ont évolué au sein des établissements.
La Fédération de l’hospitalisation privée de la Dialyse (FHP-Dialyse) propose à la place que soit menée une véritable réflexion sur la création d’un forfait « anémie », qui recueille déjà un large assentiment de l’ensemble des professionnels de santé.
L’actuelle politique d’incitation tarifaire du gouvernement vise à privilégier la dialyse hors centre, en méconnaissance de la tendance observée sur le profil des patients de plus en plus lourds et polypathologiques.
La création d’un secteur optionnel permettrait de limiter le problème de l’accessibilité aux soins causé par certains abus en matière de dépassements d’honoraires.
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