La Cour des Comptes estime à 7 milliards d’euros annuels le montant des économies réalisables à l’hôpital public par la mise en œuvre de la convergence des tarifs public/privé.
La FHP-MCO, regrette une nouvelle occasion manquée de prendre les mesures d’économies drastiques qui s’imposent pour rétablir l’équilibre du budget de l’assurance maladie.
Trois quarts des établissements (75%) se situent désormais en dessous du seuil de résultat net minimum préconisé par les experts financiers, à savoir 3%, une situation qui ne leur permet plus d’investir.
Ce premier congrès va être l’occasion d’établir un premier bilan de l’action de la FHP-MCO pour défendre et développer la profession et réfléchir à l’évolution du secteur dans un contexte économique incertain.
Les dernières propositions du gouvernement pour réformer le dispositif de sanctions du système de contrôle de la tarification à l’activité (T2A) dans les établissements hospitaliers restent toujours nettement insuffisantes.
Les fédérations hospitalières demandent la mise en place de règles de proportionnalité raisonnables et raisonnées des sanctions et la suppression des effets de seuil extrêmement violents qui menacent la survie même de certains établissements, dont la situation financière est tendue.
L’Académie de médecine souligne les « très importants gisements d’économie » qui existent dans les établissements hospitaliers. Il suggère notamment de diminuer les effectifs de personnel administratif et de redéployer le personnel soignant affecté à ces postes.
L’actuelle politique d’incitation tarifaire du gouvernement vise à privilégier la dialyse hors centre, en méconnaissance de la tendance observée sur le profil des patients de plus en plus lourds et polypathologiques.
La création d’un secteur optionnel permettrait de limiter le problème de l’accessibilité aux soins causé par certains abus en matière de dépassements d’honoraires.
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