Le bénéfice d’un traitement d’entretien par le rituximab chez des patients atteints de lymphome folliculaire persiste après dix ans de suivi, résultant en une réduction de 39% du risque de décès ou de progression et un taux de survie sans progression de 51%, soit un patient sur deux, selon les résultats à dix ans de l’étude PRIMA.
Le traitement à l’aide de cellules à récepteur antigénique chimérique dites CAR (Chimeric Antigen Receptor) consiste en une immunothérapie cellulaire à l’aide de lymphocytes T (des cellules de l’organisme responsable de la réponse immunitaire dite adaptive – c’est-à-dire qui répond spécifiquement à un antigène).
L’ajout d’une immunothérapie par rituximab après une chimiothérapie chez les patients atteints du lymphome à cellules du manteau a permis de prolonger leur survie, selon une étude conduite par les centres français et belges de la Lymphoma Study Association (LYSA) et publiée mercredi dans le New England Journal of Medicine (NEJM).
Le combat contre les lymphomes, qui représentent près de la moitié des cancers du sang, progresse à grands pas, grâce notamment aux avancées de la recherche et à la mise au point de nouveaux traitements : en dépit d’une incidence qui a doublé en 30 ans, avec 14.000 nouveaux cas chaque année en France, un patient sur deux atteint d’un lymphome peut ainsi aujourd’hui espérer une survie à 15 ans et plus.
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