La Cour des comptes a confirmé dans un rapport publié en septembre 2011 qu’un alignement des tarifs des établissements de santé publics sur ceux du privé permettrait à l’assurance maladie d’économiser environ 7 milliards d’euros chaque année.
Les cliniques seront les seules entreprises françaises à ne pas bénéficier de cette mesure de compétitivité qui aurait pu permettre de créer des emplois, alors que le pays est submergé par une vague de chômage historique et que les besoins de santé de la population vont croissants.
Le ministère de la Santé a indiqué que la baisse de 0,21% des tarifs était expliquée en totalité par la prise en compte du CICE lissée sur quatre ans.
Cette décision marquée du sceau de l’iniquité menace l’emploi, les investissements et la survie de nombreux établissements privés.
La fédération s’étonne de la présentation tronquée des chiffres de la campagne tarifaire mise en avant par la Fédération hospitalière de France (FHF, hôpitaux publics).
Presque trois établissements sur quatre (72%) se trouvent en dessous du seuil de résultat net minimum préconisé par les experts financiers (à savoir 3%) pour pouvoir investir.
La FHP-MCO regrette qu’il soit mis fin au processus de convergence des tarifs hospitaliers publics et privés, qui aurait permis d’économiser 7 milliards d’euros par an.
La FHP-MCO se félicite qu’un des axes forts consiste à sortir de l’hospitalo-centrisme, avec le développement de la chirurgie ambulatoire et de la télémédecine.
Aucune décision sur sa plainte contre l’Etat français pour distorsion de concurrence et aides illégales d’Etat n’a été rendue, contrairement à ce qu’a annoncé la Fédération hospitalière de France (FHF, hôpitaux publics).
La FHP-MCO, regrette une nouvelle occasion manquée de prendre les mesures d’économies drastiques qui s’imposent pour rétablir l’équilibre du budget de l’assurance maladie.
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